Le portrait de Capi Lubiat’
- Posté par hbcl-admin
- Le 25 septembre 2020
Lubiat’ pour les uns, capi pour d’autres est au HBCL depuis 15 ans. Il regrette d’ailleurs de ne pas avoir eu de gâteau à l’occasion de ses 15 ans de club en 2020. Portrait du #12.
Son parcours…
J’ai commencé à Castillon la Bataille en moins de 13 et moins de 15 ans. Je suis arrivé à Libourne en 2005. Cela fait 15 ans que je suis ici. Je suis arrivé en moins de 18 ans avec comme entraîneur Elino De Nardi. J’ai intégré le groupe seniors il y a 10 ans, comme troisième gardien durant quatre à cinq saisons. Lors de la dernière saison de National 1, avant la relégation administrative, je suis devenu deuxième gardien. Quand l’équipe première a été reléguée en National 3 seuls deux joueurs sont restés dans l’effectif. Il y a eu une reconstruction totale de l’équipe. C’était un nouveau projet, avec des jeunes.
Son meilleur souvenir…
Il y en a deux :
- Le premier, lorsqu’on m’a annoncé que j’intégrais le groupe de l’équipe première après le départ du gardien.
- Le second, c’est la montée obtenue contre Annecy. Nous avons joué une saison sur un match. Cela reste un très bon souvenir. C’est le genre de match qu’on attend lorsqu’on est joueur. C’était palpitant à vivre. Il y avait une bonne ambiance avec les supporters qui nous ont suivi. Je suis content d’avoir vécu ça avec Libourne après autant de temps passé dans ce club.
Son pire souvenir…
Je n’en ai pas. Il y a juste eu des périodes difficiles car quand on est troisième gardien, on a peu de temps de jeu et on n’a pas le droit à l’erreur, avec cette pression à gérer. Pour le poste de gardien, quand il y a une hiérarchie, elle est compliquée à changer.
Sa fidélité à Libourne…
Je suis toujours resté ici car je me suis toujours senti bien ici. Je n’ai jamais vécu du handball et je travaille à côté, à Libourne. Le handball est pour moi une passion, cela reste un plaisir. Je n’ai jamais ressenti le besoin de partir. Il n’était pas question de gagner de l’argent mais de sacrifier ma vie de famille. J’aurai pu me poser la question plus jeune mais je n’ai pas fait d’étude sur Bordeaux.
Le retour à la compétition après
6 mois à l’arrêt…
Pour cette nouvelle saison, il y a eu un recrutement très bien géré, avec des joueurs d’expérience qui nous ont rejoint. Sur les saisons précédentes, il y avait beaucoup de jeunes du club. On n’avait pas le choix. On les a mis vite en haut et avons vécu des saisons compliquées, avec moins de concurrence et il était compliqué de dire les choses quand cela n’allait pas. Avec les nouvelles recrues, on gagne en maturité et quand il y a des problèmes, tout le monde assume.
La victoire 30-18 contre le
Handball club des Volcans…
On n’a pas fait un match extraordinaire. On était bien défensivement mais avec beaucoup d’échecs en attaque. On s’est mis à leur niveau. On aurait pu tuer le match plus rapidement. On a mis du temps à décrocher. Mais c’était la première rencontre, contre une équipe qui vient de monter. On a fait une meilleure deuxième période et faisons finalement un résultat correct.
Le déplacement à Saint Nazaire…
On a suivi avec attention les résultats de la première journée. On a vu qu’ils avaient fait un très bon résultat face à l’ETEC mais on ne sait pas grand-chose sur cette équipe si ce n’est qu’elle a fait un beau recrutement. On aborde cette rencontre le plus sérieusement possible.
Le plus important est de se concentrer sur nous, de respecter les consignes et on fera le compte à la fin.
Il balance…
Le chouchou du coach : Antoine Jonier. Si jamais il tente quelque chose sur un match il est certain que Romain ne lui dira pas grand-chose. Il n’y en a qu’un seul qui pouvait avoir une carte de crédit de ce niveau-là.
Le coéquipier qui a le plus mauvais caractère : Guillaume Duvergé car dès qu’il est en échec ou que quelque chose ne marche pas, il le fait ressentir sur le repli défensif en trainant la patte.
Le plus fayot : Julien Incatasciato car c’est le plus vieux et il a besoin de reconnaissance.
Celui qui a le plus de mauvaise foi : les gardiens car ce n’est jamais notre faute.
Qui se fait le plus chambrer : Guillaume Duvergé. Il a un poste compliqué à gérer donc dès qu’il faut des essais ou des choses compliquées…
Le plus chambreur : Alexis Chaillou, sur tout le monde. C’est le mec qui reste en retrait mais il a toujours un œil partout pour voir sur qui il peut balancer vite fait.
Le beau gosse : Julien Cadel. Il a fait les photos pour la boutique. C’est notre petit mannequin.
Le roi de la troisième mi-temps : Je pense que c’est l’équipe entière qui n’est pas mal à ce niveau-là. Mais je ne nomme personne. Mais nous sommes une équipe qui vit bien.
CV
Né le 20 octobre 1989
Surnom : Loubiat’ ou Capi
Né le 20 octobre 1989
Agent technique à la mairie de Libourne
0 Comments